Bienvenue à tous!

Ce blog naît dans le but d’encourager les échanges d’informations pratiques et scientifiques (opinions, communication des colloques, publications, etc.) entre les doctorants, les professeurs et tous les intéressés : nouvelles sur l’Ecole d’été à RomaTre, organisation de la conférence de 2010 par les doctorants Marie Curie et naturellement conseils pratiques concernant la vie dans les différentes destinations.
Tout le monde est invité à y contribuer dans n'importe quelle langue.

12/11/2008

Scuola invernale 2009: alcuni dettagli














Dove:

Harnack Haus, Berlin, Deutschland
http://www.harnackhaus-berlin.mpg.de/

Quando:
5-8 febbraio 2009
Arrivo giovedì sera e partenza domenica.

Tema:
I differenti approcci teorici e metodologici applicabili nella
stesura della tesi di dottorato.

15/10/2008

Une chaire "Cultures juridiques européennes", la chaire Yan Thomas

Risale a settembre, ma pubblichiamo solo ora sul blog l'articolo che la "Présidente" dell'EHESS, Danièle Hervieu-Léger, ha scritto in ricordo di Yan Thomas. Erudizione, intelligenza, apertura mentale, gusto per la comunicazione e senso dell'amicizia sono, ancora una volta, i tratti della sua personalità che emergono con forza. Questo articolo però ci riguarda ancora più da vicino perché propone di proiettare quel fortissimo legame che il Prof. Thomas aveva instaurato con il Dottorato Europeo, di cui era stato l'ideatore, verso il futuro, attraverso la creazione di una cattedra in "Culture giuridiche europee": la cattedra Yan Thomas.


Editorial par Danièle Hervieu-Léger (Présidente de l'EHESS):


Notre collègue Yan Thomas était entré à l'hôpital le 10 septembre. Son décès, le 11 septembre, nous a tous bouleversés, et nous commençons seulement à mesurer le vide que sa disparition laisse au sein de notre communauté. Nous connaissions sa personnalité flamboyante, la clarté de sa parole, sa passion inquiète pour la connaissance conquise sur toutes les facilités de pensée, son étonnante érudition, sa pugnacité intellectuelle. Nous l'aimions pour son goût de la communication et de l'échange, de la controverse aussi. Nous savions sa fidélité en amitié.

Yan Thomas était de ceux pour qui la rigueur attachée à l'exercice du métier de chercheur relève de l'engagement moral et politique, autant qu'intellectuel. La précision du raisonnement, le refus des évidences spontanées, la méticulosité attachée au démontage des procédures les plus concrètes afin de rendre visible, à travers elles, le façonnement des sociétés par le droit : ces exigences du travail d'élucidation qu'il poursuivait inlassablement - entre l'Antiquité et les enjeux les plus contemporains du droit - étaient bien plus pour lui que des impératifs de méthode: elles étaient un principe de vie. Et c'est cette règle de vie qu'il entendait transmettre, autant que son immense savoir, à ses étudiants.

Ceux-ci venaient de toute l'Europe pour entrer, à sa suite, dans l'intelligence de l'histoire comparée des cultures juridiques, en apprenant à travailler, à raisonner et à débattre dans plusieurs langues. Le doctorat européen qu'il a créé et qu'il a porté à bout de bras pendant toutes ces dernières années, est devenu une référence à l'échelle du continent. Continuer à faire vivre cette entreprise qu'il a inspirée et portée avec une immense générosité est le premier des hommages que nous lui devons.

C'est pourquoi il nous apparaît urgent de mettre en œuvre dès maintenant un projet que nous avions esquissé avec lui, il y a très peu de temps: celui de créer à l'École une chaire « Cultures juridiques européennes », dont le titulaire changerait tous les ans et qui permettrait de renforcer encore le caractère résolument international de cette formation doctorale. La création de cette chaire est devenue aujourd'hui une nécessité pour l'avenir du doctorat et un devoir de fidélité pour nous. Ce projet sera présenté à nos instances dans les prochaines semaines et soumis à notre Assemblée avant la fin de l'année. En même temps que la proposition de donner à cette chaire le nom de Yan Thomas.

Il testo, disponibile online all'indirizzo http://actualites.ehess.fr/nouvelle3094.html, è stato pubblicato anche come editoriale nel numero di ottobre de "La lettre de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales" (n° 20, octobre 2008), consultabile anch'essa online: http://actualites.ehess.fr/lettres/lettre.html

Yan Thomas: il ricordo degli amici e colleghi del CENJ

Le centre d'étude des normes à l'extrême tristesse de vous annoncer le déces de Yan Thomas.

Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Yan Thomas est mort le 11 septembre 2008, à l’âge de 65 ans, d’un accident consécutif à une opération chirurgicale. Sa disparition n’est pas seulement cruelle pour la communauté des juristes dont il était l’un des plus éminents représentants, mais pour l’ensemble du monde intellectuel français et international, dont il était l’une des figures les plus rares et inventives. Né le 9 février 1943 à Alger, Yan Thomas a d’abord été magistrat, vice-consul en Inde, puis professeur agrégé d’histoire du droit à l’Université de Rouen, après avoir soutenu une thèse de doctorat sur la notion de cause en droit romain. C’est à cette dernière discipline qu’il s’est alors consacré avec passion, pour le conduire à être reconnu internationalement comme l’un des plus savants spécialistes du monde romain. Mais le travail de Y. Thomas est allé bien au-delà d’une connaissance intime et érudite d’une source antique et médiévale du droit occidental, même si son activité de recherche, notamment à l’Ecole française de Rome, a permis de découvrir des textes majeurs du corpus de droit romain. En effet, aussi bien dans ses ouvrages et ses très nombreux articles qu’au sein de ses séminaires de l’EHESS où il a été élu en 1989, ce qui éblouissait le lecteur ou l’auditeur était l’extrême intelligence, la finesse et la profondeur historique, anthropologique, philosophique et politique des interprétations qu’il dégageait de ces textes, afin de les mettre au service de la compréhension de la pensée juridique contemporaine et de son aptitude à répondre aux questionnements juridiques, politiques et moraux d’aujourd’hui. La très grande force de l’œuvre intellectuelle de Yan Thomas, c’est qu’elle se refuse à prendre position sur des contenus de politique normative comme c’est souvent trop le cas chez les juristes (faut-il être pour ou contre l’avortement, l’euthanasie, le mariage homosexuel, etc), mais qu’elle s’affirme avant tout comme une méthode d’analyse casuistique des textes et des discours, permettant de mieux comprendre quelles sont les formes mentales spécifiques du raisonnement et de la pensée juridique. Ce qui est en effet au cœur de la pensée de Y. Thomas, c’est la conviction qu’il y a une culture spécifiquement juridique, une façon particulière du juriste d’agir sur le monde en le traduisant dans les catégories propres du droit, ou plus exactement en construisant un monde juridique composé d’éléments conceptuels fictionnels élaborés par l’art du droit. Dans un dialogue constant avec d’autres disciplines comme l’anthropologie, la sociologie, la philosophie politique et morale, Yan Thomas a ainsi éclairé avec fulgurance des sujets aussi divers que la filiation, la cité, la souveraineté, la dignité, l’aveu, etc. C’est plus particulièrement au sein du Centre d’étude des normes juridiques de l’EHESS, dont il a été le fondateur et le directeur, que cette rencontre entre le droit et les autres sciences sociales s’est actualisée. Elle a ainsi donné naissance à une communauté sans cesse croissante de chercheurs français et étrangers convaincus de l’extrême fécondité d’une démarche intellectuelle qui, dans la personne de Yan Thomas, s’associait à un « style » éminemment séduisant, où le brio et la qualité de l’expression, l’exigence intellectuelle, la passion enthousiaste le disputaient à la modestie, à l’écoute d’autrui, à l’amour pour la controverse, à la gentillesse et, aussi, à la force des convictions républicaines. C’est d’ailleurs à la formation d’une telle communauté qu’il s’est plus particulièrement attaché ces dernières années, en consacrant ses efforts à la création et à la direction d’une très rare formation doctorale européenne en histoire, philosophie, anthropologie et sociologie du droit, qui permet à des étudiants provenant de tous les continents et triés sur le volet, d’apprendre à construire leur pensée dans la confrontation à des intellectuels issus de cultures juridiques différentes. A tous égards, la disparition de Yan Thomas apparaît ainsi comme une perte immense pour l’intelligence.
Olivier Cayla, Jacques Chiffoleau, Marie-Angèle Hermitte, Paolo Napoli, Centre d’étude des normes juridiques de l’EHESS.
http://cenj.ehess.fr/

11/10/2008

Scuola invernale: errata corrige


Dall'idilliaco isolamento di Schloss Ringberg alla frenesia della capitale: la Scuola invernale si svolgerà, a quanto pare, a Berlino anziché in Baviera.
Lettura consigliata per prepararsi all'evento:
Wladimir Kaminer, "Ich bin kein Berliner. Ein Reisefuehrer fuer faule Touristen", Goldmann Verlag: Muenchen, 2007.
Ulteriori informazioni saranno disponibili sul blog non appena verranno comunicate.

26/09/2008

CONFERENZA 2010: primi passi

Dopo un intenso "brainstorming", che ha avuto luogo nel corso dell'ultima giornata della Scuola estiva di Roma, i dottorandi si sono accordati su alcuni punti da cui partire per l'organizzazione della conferenza affidata alla loro esclusiva responsabilità a conclusione del percorso di studi del Dottorato europeo.
Alla luce della tragica scomparsa del Prof. Yan Thomas, è stata più volte avanzata l'ipotesi non solo di dedicare la conferenza alla sua memoria, ma di incentrarla su tematiche a lui particolarmente care, come quella della "fictio iuris" o di invitare esclusivamente studiosi con i quali abbia condiviso la sua attività di ricerca. Infine si è optato per una conferenza che tenti di rispecchiare il suo peculiare approccio alla storia giuridica, con una particolare attenzione, dunque, all'interdisciplinarietà e all'"archéologie des questions", alla ricostruzione storica cioè, innanzitutto, dei problemi giuridici.
Alcuni hanno quindi proposto di dedicare la conferenza al tema dell'"universalism", altri, sulla base anche della particolare formula del dottorato, a quello dell'"universitas". Altri ancora alle tematiche educative dell'Unione Europea, altri, infine, a cercare di venire incontro a ciò che probabilmente i nostri interlocutori si aspettano dai noi, tentando di descrivere quella che è stata la nostra esperienza negli anni di dottorato, cosa abbiamo imparato in questi anni sulle culture giuridiche europee.
Un primo punto di accordo si è quindi raggiunto nell'elaborazione del titolo provvisorio: "Legal reasoning and social sciences".
Il diritto, nei suoi vari rapporti con le altre discipline oggetto del dottorato, sarà in ogni caso al centro della riflessione.
Parigi, prima candidata come sede della conferenza, è stata infine scartata, ma sarà a Parigi che tutti i dottorandi (o, in alternativa, un piccolo gruppo di rappresentanti), si riuniranno con tutta probabilità a fine novembre per fare il punto della situazione.
La forma della conferenza ("format"), costituisce ancora un problema irrisolto. Molte sono state le proposte, come quella di invitare dei giuristi per verificare il loro punto di vista, ad esempio, sull'antropologia, o invitare un antropologo per ascoltare il suo punto di vista sul diritto. Alcuni hanno proposto di invitare studiosi affermati, altri giovani ricercatori, altri ancora di organizzare sessioni separate per i due gruppi. Un accordo per il momento non è stato però raggiunto. Per questo è stato nominato un responsabile, Pierre Thévenin, a cui inviare eventuali idee e suggerimenti proprio in relazione al "format".

Luogo: Leuven (Belgio).

Data: Inizio Marzo 2010.

Durata: 3 giorni (probabilmente dal giovedì al sabato).

Titolo (provvisorio): "Legal reasoning and social sciencies".

Gruppi di lavoro per materia (premesso che al centro degli interessi di ciascun gruppo è posto il DIRITTO):
1) Storia (History):
Pablo Avilès Flores; Wim Decock; Silvia Falconieri; Stefania Gialdroni; Sebastian Provvidente; Magda Shusterova;
2) Filosofia (Philosophy):
Stefanie Guentner; Hent-Raul Kalmo; Pierre Thévenin; Wu Tzung-Mou;
3) Sociologia, Antropologia ed Economia (Sociology, Anthropology and Economics):
Charles De Froment; Francesca Ferrari; Florian Schmidt-Gabain; Rodrigo Mìguez; Eliardo Teles.

A ciascun gruppo spetta il compito di proporre una serie di argomenti ("guidelines" o "topics") da coordinare e quindi sviluppare all'interno della conferenza. Il lavoro di ciascun gruppo potrebbe confluire in quattro sottotitoli da aggiungere al titolo della conferenza.

Coordinatori dei singoli gruppi:
Storia: Stefania Gialdroni; Filosofia: Wu Tzung-Mou; Sociologia, Antropologia ed Economia: Charles De Froment.

Coordinatore generale (con particolare riguardo alla "location"): Wim Decock.

Responsabile della raccolta delle proposte sul tema specifico delle modalità di svolgimento ("format"): Pierre Thévenin

24/09/2008

Winter School 2009


Dear all,

ecco qualche informazione sulla "Scuola invernale" prevista quest'anno per la prima volta nel bellissimo castello bavarese di Ringberg, luogo privilegiato per gli incontri organizzati dalla Max-Planck Gesellschaft (ovvero "Tagungstaette", parola intraducibile nel talvolta troppo prolisso italiano, temo).
Dalla caldissima Roma di inizio settembre alla (molto probabilmente) freddissima Baviera di gennaio, non sarà solo la "scenografia" dell'incontro a cambiare radicalmente rispetto a quello della Scuola estiva, ma anche la formula che, stando ad una prima descrizione fornitaci in occasione dell'incontro romano appena conclusosi, dovrebbe avere le seguenti caratteristiche:

Luogo: Schloss Ringberg, 50 Km a sud di Monaco di Baviera, adagiato su di una collina con vista sul Tegernsee (http://www.schloss-ringberg.de/).

Data provvisoria: Gennaio/Febbraio 2009

Finalità: Approfondire il problema del "metodo": come predisporre il piano della tesi dottorale, come redigere la bibliografia, come far convergere discipline e metodi differenti, come reperire e soprattutto come gestire le fonti.

Non si tratterà dunque per i dottorandi (come era stato in occasione delle due Scuole Estive precedenti) di presentare i risultati del proprio lavoro e di affrontare i commenti di uno studioso esperto della materia, quanto di discutere problematiche di carattere metodologico.

Commenti, idee, critiche, sono, come al solito, benvenuti. Uno degli scopi di questo blog dovrebbe essere, infatti, quello di permettere una migliore organizzazione della prossima "Winter School".

23/09/2008

Il lungo addio al Prof. Yan Thomas

A 22 giorni dalla morte improvvisa del Prof. Yan Thomas, continuano a susseguirsi le manifestazioni di cordoglio di chi ha avuto il privilegio di conoscerlo, di apprezzarlo come "grand maître du droit" ma anche e soprattutto come insostituibile amico:

Emanuele Conte (Prof. Université RomaTre):
"Yan Thomas è morto a Parigi nella notte fra il 10 e l’11 settembre", Forum Historiae Iuris, http://www.rewi.hu-berlin.de/online/fhi/index_de.htm

Yan Thomas è morto a Parigi nella notte fra il 10 e l’11 settembre. Da qualche tempo era afflitto da problemi di salute, dei quali soffriva con compostezza, lamentandosi semmai qualche volta soltanto perché la fatica fisica gli impediva di dedicarsi agli studi come avrebbe voluto.

Negli ultimi anni, oltre alla sofferenza fisica, anche un impegno amministrativo gli aveva sottratto tempo per concludere i libri che aveva già nel cassetto da anni. Dirigeva infatti un dottorato sulle Culture giuridiche europee che raccoglieva intorno all’Ecole des Hautes Etudes di Parigi istituzioni importanti di quattro Paesi europei, e si occupava della formazione dottorale di giovani provenienti da ben dodici nazioni diverse, impegnati in una sorta di “grand tour” che in tre anni li porterà a vivere in tre grandi nazioni europee.

Come ogni anno, avrebbe dovuto lavorare con i suoi dottorandi durante una settimana di studi a Roma, e soltanto all’ultimo momento aveva dovuto cancellare la sua partecipazione per sottoporsi a Parigi all’operazione chirurgica che non è riuscito a superare.

I suoi amici e i suoi allievi, riuniti a Roma, hanno dunque ricevuto insieme la terribile notizia: la morte di Yan Thomas ci toglie per sempre uno studioso di eccezionale acutezza, ma anche un amico e un maestro insostituibile.

Yan era un uomo appassionato dei suoi studi, certo, ma anche delle persone – studenti o colleghi – che lavoravano con lui. Questa passione profondamente umana, questa curiosità per l’intelligenza altrui gli conferivano una personalità magnetica, dalla quale sono rimasti affascinati moltissimi di quelli che lo hanno conosciuto.

Intorno a lui si verificava così il miracolo di riportare la storia del diritto al centro degli interessi di tante discipline diverse e lontane fra loro nell’accademia. Grazie ai suoi scritti e ai suoi seminari, giuristi e teorici del diritto; filosofi e sociologi; antropologi e storici scoprivano che il diritto e la sua storia sono protagonisti a pieno titolo della civiltà occidentale. Yan ha saputo rompere l’isolamento nel quale la storia del diritto ha vissuto per decenni, ha saputo uscire da quell’”hortus conclusus” di cui discutevano, mezzo secolo fa, i maestri dei nostri maestri. L’orto di Yan non è mai stato chiuso: fecondato da mille semi diversi vedeva crescere piante ibride, ma originali, resistenti, belle.

Ci restano i suoi articoli, i libri che ha pubblicato e quelli che aveva consegnato agli editori e che speriamo di leggere presto. Ci resta l’entusiasmo che ci ha comunicato e il coraggio di tentare strade nuove della ricerca. Ma per sempre abbiamo perso il suo sguardo penetrante, le sue espressioni perfettamente tagliate, la sua ironia, la sua passione. Yan ci mancherà. Ci mancherà irrimediabilmente.

Emanuele Conte, 15 settembre 2008



Marcela Iacub (chercheure au CNRS):
"Yan Tomas, la mort d'un grand maître du droit", Libération, mardi 23.09.2008

Yan Thomas, le grand juriste, spécialiste de droit romain et directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales qui, depuis quelques décennies renouvelait l’approche du droit, est mort. Il ne s’est pourtant pas éteint à la suite d’une longue maladie qui nous eût laissé le temps de nous préparer. Il nous a été brutalement arraché par un accident postopératoire, alors qu’il se préparait à rassembler ses articles dans des ouvrages qui lui eussent enfin acquis une notoriété publique à la mesure de l’importance de son œuvre.

Car celle-ci est aujourd’hui dispersée dans des revues spécialisées où sont parues des séries d’articles qui sont autant de chefs-d’œuvre de style et de science, qui ont su trouver une très large audience dans un public savant fort varié, allant de l’histoire du droit à la philosophie, en passant par l’anthropologie et les sciences politiques.

Depuis quelques années, une rumeur se faisait de plus en plus insistante : un immense spécialiste de droit romain était en train non seulement de renouveler entièrement l’approche du droit, en la remettant au cœur des interrogations anthropologiques les plus fondamentales (qu’est-ce que naître ? qu’est-ce que mourir ? qu’est-ce qu’hériter ? qu’est-ce qu’une chose ?), mais encore de bouleverser l’image des sciences humaines dans leur ensemble, offrant peut-être une solution à ce qui semble être leur crise contemporaine. Tristesse des générations sans maître, disait Gilles Deleuze. Mais il faut aussi savoir chercher ses maîtres.

Yan Thomas était un maître, et d’autant plus qu’il ne le voulait pas. Maître réticent, contrarié, humoriste, défiant, mais maître authentique. L’œuvre de Yan Thomas se caractérise par une unique alliance de la fantaisie et de la rigueur. Il mit l’esprit de géométrie le plus intraitable, les qualités de précision et de clarté les plus évidentes, la sévérité dans l’érudition la plus hyperbolique (il eût sacrifié sa vie à l’exactitude d’une référence dans une note en bas de page), au service d’un étrange théâtre où son imagination et son audace théorique se plaisaient à camper les situations les mieux à même de susciter notre stupeur poétique ou métaphysique.

Il nous apprit que ces créatures sèches et discrètes que sont les normes juridiques peuvent, si l’on sait s’y prendre, dévoiler les plus grands mystères, aider à résoudre les énigmes les plus obscures. Ainsi, à travers l’analyse qu’il faisait de la manière dont les Romains avaient organisé le droit des tombeaux, Yan Thomas amenait son lecteur à changer profondément ses représentations du temps et de la mort.

Révélant, à travers ses études sur le droit romain de la famille, que celui-ci s’était constitué d’une manière parfaitement indépendante de toute idée de nature (au point d’autoriser que l’on adopte plus vieux que soi, que l’on naisse d’un mort, etc.), il montrait que nous pouvions nous sentir libres d’inventer aujourd’hui des formes de sociabilité et de parenté entièrement nouvelles. Mais dans le même temps, il nous fit comprendre que le droit, que nos contemporains regardent comme un outil assujetti à notre volonté politique ou morale, a en réalité une logique propre, une vie qui nous échappe, et que non seulement nous ne créons pas notre droit, mais que c’est lui qui nous crée.

Yan Thomas savait montrer que les idées que nous nous faisons de la paternité, de la nature des choses, des personnes, du temps, du corps, ont été bien souvent mises en place dans d’obscures dispositions du droit de l’Antiquité. Loin donc de n’être que censure, frein ou épée menaçante, le droit est bâtisseur et organisateur de la trame anthropologique dans laquelle nous vivons.

Cette puissance, Yan Thomas nous montra que le droit la devait à ce qu’il a à faire à cet élément qui est l’objet de prédilection des sciences humaines : le pouvoir. Mais, au lieu de s’épuiser à traquer cette gorgone dans les regards, les mots, les structures économiques ou les théories médicales, comme le firent des générations de chercheurs, il suggéra de se pencher sur les règles de procédure pénale, sur les techniques judiciaires d’extraction des aveux, sur les règles de représentation privée, bref, sur ce monde bien visible que nous avons l’habitude de considérer comme une superstructure ou un faux-semblant.

L’œuvre de Yan Thomas non seulement a jeté un regard neuf sur le droit, redonnant tout son intérêt à cette discipline souvent perçue comme ingrate, mais il ouvre des perspectives tout à fait nouvelles sur l’ensemble des sciences humaines, dont la portée ne cessera, j’en suis sûr, de s’imposer dans les années à venir. On comprend qu’une disparition si brusque ne saurait être paisible. Comment peut-on se résigner à ce qu’un tel esprit cesse aussi brutalement de poser son regard sur le monde ? Comment peut-on accepter que cette pensée qui n’avait nullement fini de se déployer soit soudain abattue ?

Certes, il nous reste son œuvre, cette œuvre qu’il faut désormais publier. Je veux croire qu’ainsi il sera un peu moins mort et personne ne m’enlèvera cette idée farfelue de la tête. Comment se consoler autrement de la perte d’un esprit au sommet de sa puissance ? Nous qui avons connu et aimé Yan Thomas dans sa personne savons tout ce que nous perdons avec lui. Mais un auteur est un peu comme le roi tel que le décrit Kantorowic dans les Deux Corps du roi (ce livre qu’il aimait tant), et une partie de lui est à l’épreuve de la mort. Les générations à venir devront se contenter de cette part, qui continuera, j’en suis certaine, à agir sur leurs esprits avec la même puissance d’éveil qu’il a exercé sur le nôtre.

On n’a pas fini de lire Yan Thomas.

18/09/2008

Necrologio Prof. Yan Thomas

Il Prof. Yan Thomas, ideatore e coordinatore del nostro dottorato, è scomparso l'11 settembre 2008 in seguito a delle complicazioni post-operatorie.

Lasciamo alle parole del suo allievo Pierre Thevenin il compito di esprimere, a nome di tutti i dottorandi, il profondo cordoglio per una perdita tanto grave e inaspettata:

"A Rome, près de la basilique San Paolo, un fonctionnaire fraîchement débarqué de l'armée de Taïwan présente ce matin à un anthropologue écossais une étude de la personnalité juridique en droit français. Pour un philologue de Tübingen, un danseur argentin détaille les mécanismes de la persécution du hussisme dans la bohème du bas moyen âge. Un rêveur français s'escrime à convaincre un économiste estonien de lire Kant à travers les gloses bolonaises au droit byzantin.

Jamais ces jeunes gens ne seraient tombés dans d'aussi improbables discussions sans l'obstination baroque de leur maître Yan Thomas.

Celui-ci trouvait bien son plaisir à les y soumettre à toutes les gammes canoniques de torture. Il le redoublait même en clamant avec la plus consternante mauvaise foi que c'était là son devoir de professeur. Mais il avait aussi pour orchestrer ces séances lancé toutes ses forces dans le projet peut-être le plus fou et le plus compliqué de l'histoire de l'administration européenne. En forçant avec ses collaborateurs une poignée d'institutions nationales de recherche à construire un doctorat commun, il aura distribué une volée de migraines à la moitié de l'Europe. C'est peut-être qu'il entendait enfin plier à son bon vouloir ces techniques juridiques dont il avait passé le plus clair de sa vie à méditer la nature.

Il fallait bien consentir ces efforts pour que puissent se tenir à Rome les discussions de ce matin. Il le fallait pour qu'y trouvent un lieu des tentatives si exigentes de conflagration des éruditions et de provocation réciproque des savoirs, des pays, des langues et des temps.

Yan Thomas excellait à ouvrir des atmosphères de pensée singulières, et à y projeter ses étudiants à leur corps défendant. Il entourait chacun de ceux qu'il appelait cher ami d'une attention si entière et si rare qu'on avait fini, lui le juriste de la filiation, par le baptiser papa yan. Certains peinaient peut-être à lui passer ses humeurs féroces ou ses appels compulsifs à l'excellence. Mais peu oublieront sa façon si unique et au fond si généreuse de partager le plaisir et d'inspirer la passion des trouvailles de pensée.

Sa disparition soudaine, au moment même où commençait la seconde cession de ces rencontres auxquelles il accordait tant de prix, laisse pour nous un vide cruel. Elle fait aussi sauter soudainement à nos yeux combien son esprit imprègne encore leur formule. Des livres, des hommages viendront lui faire honneur de Buenos Aires à Taïpeh. L'essentiel est qu'il demeure bien ce matin à Rome au travail."

Una breve panoramica sull'intensa carriera accademica del Prof. Yan Thomas, curata dal Prof. Olivier Cayla (membre du Centre d'étude des normes juridiques de l'Ecole des hautes études en sciences sociales), è stata pubblicata sul quotidiano Le Monde (16.09.2008):

Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Yan Thomas est mort le 11 septembre, à l'âge de 65 ans, d'un accident post-opératoire.

Né le 9 février 1943 à Alger, il avait d'abord été magistrat, puis attaché culturel en Inde, avant de devenir professeur agrégé d'histoire du droit à l'Université de Rouen, après avoir soutenu une thèse de doctorat consacrée à la notion de cause en droit romain. C'est à cette dernière discipline qu'il s'est alors consacré. Il avait vité été reconnu internationalement comme l'un des plus savants spécialistes du monde romain. Mais son travail est allé bien au-delà d'une connaissance intime et érudite d'une source antique et médiévale du droit occidental, même si son activité de recherche, notamment à l'Ecole française de Rome, a permis de découvrir des textes majeurs du corpus de droit romain.

Aussi bien dans ses ouvrages et ses très nombreux articles qu'au sein de ses séminaires de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), où il a été élu en 1989, il frappait lecteurs ou auditeurs par la profondeur historique, anthropologique, philosophique et politique des interprétations qu'il dégageait de ces textes. Grande était son aptitude à les mettre au service de la compréhension de la pensée juridique contemporaine et à répondre aux questionnements juridiques, mais aussi politiques et moraux d'aujourd'hui.

Yan Thomas s'est refusé à prendre position sur des contenus de politique normative, comme c'est trop souvent le cas chez les juristes (faut-il être pour ou contre l'avortement, l'euthanasie, le mariage homosexuel ?, etc.). Son oeuvre s'affirme avant tout comme une méthode d'analyse des textes et des discours, permettant de mieux comprendre quelles sont les formes mentales spécifiques du raisonnement et de la pensée juridique.

Yan Thomas était intimement convaincu qu'il existe une culture spécifiquement juridique, une façon particulière du juriste d'agir sur le monde en le traduisant dans les catégories propres du droit, ou plus exactement en construisant un monde juridique composé d'éléments conceptuels fictionnels élaborés par l'art du droit.

Dans un dialogue constant avec d'autres disciplines comme l'anthropologie, la sociologie, la philosophie politique et morale, il a ainsi éclairé des sujets aussi divers que la filiation, la cité, la souveraineté, la dignité, l'aveu, etc. Au sein du Centre d'étude des normes juridiques de l'EHESS, dont il a été le fondateur et le directeur, cette rencontre entre le droit et les autres sciences sociales s'est fortement actualisée. Elle a ainsi donné naissance à une communauté sans cesse croissante de chercheurs français et étrangers convaincus de l'extrême fécondité d'une démarche intellectuelle qui, dans la personne de Yan Thomas, s'associait à un "style" éminemment séduisant, où le brio et la qualité de l'expression, l'exigence intellectuelle, la passion enthousiaste le disputaient à la modestie, à l'écoute d'autrui, à l'amour pour la controverse, à la gentillesse.

C'est d'ailleurs à la formation d'une telle communauté qu'il s'est plus particulièrement attaché ces dernières années, en consacrant ses efforts à la création et à la direction d'une très rare formation doctorale européenne en histoire, philosophie, anthropologie et sociologie du droit, qui permet à des étudiants provenant de tous les continents d'apprendre à construire leur pensée dans la confrontation à des intellectuels issus de cultures juridiques différentes.

A noi resta il ricordo della sua intelligenza, della sua serietà, del suo entusiasmo.

22/07/2008

I dottorandi

Una risposta alle domande che noi tutti ci poniamo: chi siamo, da dove veniamo, qual è il nostro scopo? Probabilmente non avreste pensato di trovare tali risposte su di un blog ma le risorse della tecnologia sono infinite.


Chi sono e su cosa lavorano i Dottorandi del Dottorato Europeo?
Di seguito l'elenco dei dottorandi con l'indicazione, nell'ordine, della nazionalità, del tutor, del co-turor e del soggetto della tesi:


Avilès Flores Pablo (Mexique)
François Hartog
(EHESS)
Michael Stolleis (MPIER)
Les notions esthétiques dans la législation révolutionnaire française 1789 – 1795

Decock Wim (Belgique)
Laurent Waelkens
(Catho de Leuven)
Italo Birocchi (Rome)
La morale à l'aide du droit commun, Leonardus Lessius (1554-1623) et les contrats

Falconieri Silvia
(Italie)
Cristina Vano (
Naples)
Michael Stolleis (MPIER)

Intellettuali e fascismo : i giuristi e la legislazione razziale

Ferrari Francesca
(Italie)
Giovanni Comandé
(Sant'Anna Pisa)
Marie-Angèle Hermitte (EHESS)
Rischi per la salute e dinamiche assicurative: la logica precauzionale in sanità e nella tutela dell'ambiente

Froment (de) Charles
(France)
Paul-André Rosental (EHESS)
Manfred Weiss (Francfort)

Histoire des entreprises de travail temporaire et insertion des jeunes depuis les années 1950 (France, Allemagne)

Gialdroni, Stefania
(Italie)
Laura Moscati (
Rome)
Phillipe Minard (EHESS)
La East India Company. Primi sviluppi della Compagnia
delle Indie Orientali inglese tra diritto sostanziale,
dottrina e giurisprudenza (1600-1708)

Günthner Stefanie (Allemagne)
Thomas Vesting (Francfort)
Aldo Mazzacane (Naples)
Urteile schreiben Zur Genealogie der Urteilsbegründung in Frankreich, Deutschland und England seit dem 18. Jahrhundert


Kalmo Hent-Raul
(Estonie)
Michel Troper (Paris X)
Michael Stolleis (MPIER)
Règles et raisons: une étude comparative de l’autonomie du raisonnement juridique

Míguez Rodrigo
(Chili)
Ugo Mattei (Turin)
Caravaglia (EHESS)
Les transplants juridiques dans la propriété foncière
latino-américain: Tradition occidentales et résistances locales

Sebastian Provvidente (Argentine)
Emanuele Conte (Rome)

Jacques Chiffoleau (EHESS)

Causa unionis, reformationis, fidei. Les notions de vérité
juridique et vérité théologique dans les procès contre Jan Hus - Concile de Constance (1414-1418)

Saracco Marianne
(France)
Martti Koskenniemi
(Helsinki)
Elisabeth Claverie (CNRS/EHESS)
The Independence of International Criminal Justice

Florian Schmidt-Gabain (Suisse)
Andreas Kley (Zürich)
Yan Thomas/P. Napoli (EHESS)
Zweckartikel in Gesetzen


Schusterova Magda
(Rép. Tcheque)
Michael Stolleis
(MPIER)
Pietro Costa (Florence)

Treaty on the Establishment of Peace Throughout Christendom

Teles Eliardo (Brésil)
Marie-Angèle Hermitte
(EHESS)
Luigi Ferrajoli (Rome)
Le Ministère Public Fédéral: unité, autonomie, independence et tutelle collective

Thévenin Pierre
(France)
Yan Thomas (EHESS)
Emanuele Conte (Rome)
La catégorie du factum

Wu Tzung-Mou
(Taiwan)
Yan Thomas (EHESS)
Emanuele Conte (Rome)
"Personne" en droit civil français : 1804-1914

Nuovo programma definitivo Scuola Estiva Roma 2008

École des Hautes Études en Sciences Sociales – Paris

Max-Planck-Institut für europäische Rechtsgeschichte – Frankfurt am Main

London School of Economics – London

Istituto Italiano di Scienze Umane – Firenze


Dottorato Europeo in Storia, Sociologia, Antropologia e Filosofia delle Culture Giuridiche Europee

Finanziato dall’Unione Europea nel quadro dell’azione Marie Curie, programma “Early Stage Training” (6° programma quadro)


Seconda settimana di Studi Dottorali

Il Dipartimento di Storia e Teoria Generale del Diritto dell’Università di Roma Tre ospita ogni anno un corso di studi dottorali che riunisce gli studenti e i docenti che partecipano al dottorato Europeo. Le sessioni di lavoro prevedono esposizioni da parte dei dottorandi su temi connessi alle proprie ricerche. I testi delle relazioni, comunicati in anticipo, sono sottoposti ad uno studioso esperto della materia, e discussi nel corso di sedute aperte agli altri docenti presenti e a tutti gli interessati.

MARTEDI’ 9 SETTEMBRE

9,30 - Pierre Thevenin, Formes, sources et fonctions de la référence à la possession dans la construction philosophique de l'image du droit à l'âge classique - coordina e discute il Prof. Jacques Chiffoleau

11,30 - Carolina Vergel, Le rôle de la justice pendant la guerre: un premier regard à partir des mobilisations et usages du droit des femmes victimes en Colombie - coordina e discute il Prof. Paolo Napoli

15,30 - Sebastian Provvidente, Factum hereticale, representatio et ordo iuris dans le procès contre Jan Hus - Concile de Constance (1414-1418) - coordina e discute il Prof. Julien Thery


MERCOLEDI’ 10 SETTEMBRE

9,30 - Stefanie Günthner, Recht sprechen. Urteile schreiben - coordina e discute il Prof. Clemens Pornschlegel

11,30 - Florian Schmidt-Gabain, Zweckartikel und Gesetzgebung - coordina e discute il Prof. Rainer Maria Kiesow

15,30 - Stefania Gialdroni, La East India Company come corporation e il "tasto dolente" della responsabilità limitata - coordina e discute il Prof. Carlos Petit


GIOVEDI’ 11 SETTEMBRE

9,30 - Silvia Falconieri, La costruzione del "diritto razzista". Una lettura dei decreti antiebraici attraverso le riviste giuridiche (1938-1944), coordina e discute il Prof. Guido Neppi Modona

11,30 - Francesca Ferrari, L'evoluzione del rischio nella storia del contratto di assicurazione, coordina e discute Prof. Paolo Cappellini

15,30 - Pablo Aviles, Les collections et leur propriété à la veille de la Révolution française, coordina e discute il Prof. Patricia Falguieres


VENERDI’ 12 SETTEMBRE

9,30 - Rodrigo Miguez, Le proiezione dell'Indigenismo giuridico sulla proprietà collettiva, coordina e discute il Prof. Tristan Platt


SABATO 13 E DOMENICA 14 SETTEMBRE

Visita alle biblioteche e alla città


LUNEDI’ 15 SETTEMBRE

9,30 - Eliardo Teles, Les parties et le tout: la relation des procureurs de la République à l'institution, coordina e discute il Prof. Alfonso Celotto

11,30 - Marianne Saracco, La vulnérabilité des institutions pénales internationales, coordina e discute la Prof. Flavia Lattanzi

15,30 - Magda Schusterova, Spaetmittelalterliche Friedensvertraege und ihre Bestimmungen ueber die kuenftige Streitbeilegung- arbitri und iudices handelnde simpliciter et de plano sine figura et strepitu iudicii, coordina e discute il Prof. Randall Lesaffer


MARTEDI’ 16 SETTEMBRE

9,30 - Tzung-Mou Wu, "Personne" en droit civil français : 1804-1914, coordina e discute il Prof. Jan Schröder ; discute la prof. Florence Bellivier

11,30 - Charles De Froment2, Dualisme du marché du travail, crise du droit du travail et travail temporaire en France et en Allemagne depuis les débuts de la crise économique, coordina e discute il Prof. Jerome Gautie

15,30 - Hent Kalmo, Hierarchy Reinterpreted: What Is the Meaning of "Higher"?, coordina e discute il Prof. Olivier Cayla


MERCOLEDI’ 17 SETTEMBRE

9,30 - Wim Decock, Lessius on buying and selling, coordina e discute il Prof. James Gordley


12:00 CONFERENZA DOTTORALE Prof. Maurice Godelier, Les rapports politico-religieux aux fondements des sociétés humaines. Ce que nous apprend l'anthropologie


-Buffet

15/07/2008

Forum dei giovani storici del diritto 2009. A Firenze!

Salut à tous!
Ho appena ricevuto una mail relativa all'organizzazione del prossimo "Forum dei giovani storici del diritto", presso l'Istituto Europeo di Firenze. Il tema mi pare veramente carino ed ho pensato che, magari, qualcuno potrebbe essere interessato a partecipare!



CALL FOR PAPERS
“Inter-, Trans-, Supra-? Legal Relations and Power Structures in History”
XVth European Forum of Young Legal Historians
Florence, Italy, 2-4 April 2009
The international graduate and post-graduate conference “Inter-, Trans-, Supra-? Legal Relations and Power Structures in History” of the European Association of Young Legal Historians will take place at the European University Institute (EUI) in Florence, Italy, from 2-4 April 2009, Thursday-Saturday (www.eui.eu).
Besides covering the whole spectrum of traditional legal history, we are this year particularly interested in innovative papers dealing with topics on inter-, trans- and supranational legal relations that exceed the realm of national “imagined communities“. Across, as well as within legal cultures, legal relationships have always been embedded in power structures and methods of inclusion and exclusion. We therefore strongly encourage papers which examine legal realities or Verfassungs- und Rechtswirklichkeiten, i.e. legal relationships in their specific political, cultural, social, or economic contexts. Hence, interdisciplinary approaches at the borderlines of law, history, and political and social sciences are especially welcome.
The European Forum of Young Legal Historians – whose first international session took place in Frankfurt am Main in 1992 – has grown into the leading conference for young researchers in legal history in Europe and neighbouring world regions. Against this background, the EUI as the European University par excellence is a perfect location for hosting the 2009 Forum on hierarchies, relations and power structures in legal history. Presentations can be given in German, English, French, Spanish and Italian although English is the preferred lingua franca. A publication of the presentations in an edited volume of the “Yearbook of Young Legal History” is scheduled for 2010. Regular participation fee will be 90€ (the fee will be reduced for participants giving a paper).

Please send your application (an abstract of max. 500 words and your CV) to
Legal.History@eui.eu
Deadline is 20 September 2008

Further information on the Association of Young Legal Historians and past Forums will be available soon on www.aylh.org

We look forward to your application and to welcoming you in Florence in Spring 2009
Norman Domeier, Georg v. Graevenitz, Markus Prutsch
European University Institute
Department of History and Civilization
Villa Schifanoia, Via Boccaccio 121
50133 Florence (FI), ITALY
www.eui.eu

08/07/2008

Conferenza 2010: Lyon?

Ciao a tutti!

Come già sapete abbiamo il compito, a quanto pare, di organizzare una conferenza per il 2010, su di un argomento a nostra scelta, in un luogo da definire, con dei relatori da individuare...Insomma: il lavoro non mancherà! L'idea era quella di utilizzare questo blog per scambiarci delle idee in vista della Scuola Estiva di Roma, quando potremo parlarne faccia a faccia, in modo tale da avere già del materiale su cui lavorare. Con Silvia avevamo pensato che forse un luogo adatto potrebbe essere l'ENS di Lione, visto che c'è un'ottima struttura che ci potrebbe accogliere, che forse non sarebbe troppo difficile stabilire dei contatti, che la città non è troppo lontana, almeno da Parigi e Francoforte e soprattutto che, secondo alcuni, è la capitale gastronomica della Francia (non me ne vogliano i parigini...).
Provate a dare un'occhiata su:
http://www.ens-lsh.fr/jsp/accueil.jsp?CODE=36392593&LANGUE=0

Stefania

03/07/2008

Calendrier Ecole Doctorale - Rome Septembre 2008


Ecco finalmente il tanto atteso calendario (provvisorio) della Scuola Estiva di Roma, soprattutto per quelli a cui il documento non si è aperto per intero...



Martedì 9 settembre:

Pierre THEVENIN

Titre de l’intervention :

"Formes, sources et fonctions de la référence à la possession dans la construction philosophique de l'image du droit à l'âge classique".

Professeur :

Jacques CHIFFOLEAU


Carolina VERGEL

Titre de l’intervention :

"Le rôle de la justice pendant la guerre: un premier regard à partir des mobilisations et usages du droit des femmes victimes en Colombie".

Professeur :

Paolo NAPOLI


Sebastian PROVVIDENTE

Titre de l’intervention :

"Representatio, factum hereticale et ordo iuris dans le procès contre Jan Hus - Concile de Constance (1414-1418)".

Professeur :

Julien THERY


Mercoledì 10 settembre:

Stefanie GUENTHNER

Titre de l’intervention :

« Recht sprechen. Urteile schreiben ».

Professeur :

Clemens PORNSCHLEGEL


Florian SCHMIDT-GABAIN

Titre de l’intervention :

« Zweckartikel und Gesetzgebung ».

Professeur :

Rainer Maria KIESOW


Stefania GIALDRONI

Titre de l’intervention :

« La East India Company come corporation e il "tasto dolente" della responsabilità limitata »

Professeur :

Carlos PETIT


Giovedì 11 settembre:

Silvia FALCONIERI

Titre de l’intervention :

"La costruzione del "diritto razzista". Una lettura dei decreti antiebraici attraverso le riviste giuridiche (1938-1944)".

Professeur :

Guido NEPPI MODONA


Francesca FERRARI

Titre de l’intervention :

"L'evoluzione del rischio

nella storia del contratto di assicurazione"

Professeur :


Pablo AVILES

Titre de l’intervention :

« Les collections et leur propriété à la veille de la Révolution française ».

Professeur :

Patricia FALGUIERES


Venerdì 12 settembre:

Rodrigo MIGUEZ

Titre de l’intervention :

« Le proiezione dell'Indigenismo giuridico

sulla proprietà collettiva »

Professeur :

Tristan PLATT


Sabato 13 e domenica 14 settembre: visita città e biblioteche


Lunedì 15 settembre:

Eliardo TELES

Titre de l’intervention :

"Les parties et le tout: la relation des Procureurs de la République à l'institution".

Professeur :

Alfonso CELOTTO


Marianne SARACCO

Titre de l’intervention :

"La vulnérabilité des institutions pénales internationales".

Professeur :

Flavia LATTANZI


Magda SCHUSTEROVA

Titre de l’intervention :

Spaetmittelalterliche Friedensvertraege und ihre Bestimmungen ueber die kuenftige Streitbeilegung- arbitri und iudices handelnde simpliciter et de plano sine figura et strepitu iudicii.

Professeur :

Randall LESAFFER


Martedì 16 settembre:

Tzung-Mou WU

Titre de l’intervention :

"Personne" en droit civil français : 1804-1914.

Professeur :

Florence BELLIVIER

Charles DE FROMENT

Titre de l’intervention :

"Dualisme du marché du travail, crise du droit du travail et travail temporaire en France et en Allemagne depuis les débuts de la crise économique".

Professeur :

Jerome GAUTIE


Hent KALMO

Titre de l’intervention :

"Hierarchy Reinterpreted: What Is the Meaning

of "Higher"?"

Professeur : Olivier CAYLA


Mercoledì 17 settembre:

Conferenza Dottorale

Maurice GODELIER


Au fondement des sociétés humaines.

Ce que l'anthropologie peut apprendre aux juristes.

Wim DECOCK

Titre de l’intervention :

'Lessius on buying and selling'.

Professeur :

James GORDLEY


Giovedì 18 settembre:

Conseil scientifique du doctorat européen